Bear Mountain ; une montagne dédiée au snowboard
Bear Mtn et sa montagne jumelle; Snow Summit, sont situées à environ 2 heures de L.A. La route pour aller à Bear est relativement urbaine jusqu’à ce qu’on arrive aux montagnes où la route devient très sinueuse et dangereuse. À notre arrivée, les courbes bordant des ravins sans fins étaient assez effrayantes, du moins assez pour réveiller nos réflexes après 5 heures de route désertique entre Mammoth et Bear.
Big Bear est un gros snowpark, il y a des obstacles dans chacune des pistes tandis que Snow Summit est une montagne pour le court rayon seulement. La montagne est relativement petite, c’est environ le même dénivelé que Bromont. Grâce à un climat quasiment désertique offrant un air très sec et des nuits très froides, les employés de Bear sont capables de souffler de la neige artificielle de très grande qualité, en très grande quantité. Il n’y a pratiquement aucune neige naturelle à Big Bear, donc oubliez cet endroit pour rider de la poudre. Le jour, les températures se situent en moyenne au dessus de 5 degrés Celsius, permettant des conditions de printemps à l’année longue.
En 4 jours à Big Bear, on n’a pas fait la moitié des features que nous offraient Bear, il y a donc de quoi s’amuser pour tout le monde. Malgré le grand nombre d’obstacles et de riders, les park-rangers de Bear sont capable de tout entretenir afin de garder les modules beaux jusqu’à fin de journée. Pour en arriver là, les park rangers sont dans le park à longueur de journée. Côté rail, box et wall, Big Bear est la place où aller. Tous les modules sont super bien conçus et sécuritaires. Côté jump, Big Bear se démarque par la variété des grosseurs. Lors de notre séjour, il y avait pas moins de 20 sauts de grosseurs allant de 5 pieds à 60 pieds. Toutefois, le soleil et la température élevés font en sorte que les take offs deviennent mous. Attention pour pas catcher un edge! De plus, les landings sont un peu plats si on les compare à ceux de Mammoth.
L’après ride à Bear est assez fruité. Sur la montagne, il y a un bar qui donne sur toute la longueur du « sun deck ». Toutefois, attention les « bar bills » montent assez vite à 5$ la bière.
Le Bowling Barn est la place où aller lorsque le soleil se couche. Tous les riders de la place se réunissent à cet endroit et parfois ça dégénère. J’ai vu Charles lancé des boulets à 30 miles à l’heure dans la machine qui sert à positionner les quilles et moi-même lancer plusieurs boules en même temps. Après notre passage, l’aller 7 n’était plus fonctionnelle et les mexicains de l’entretien ne semblait pas trop stressés de notre attitude ravageuse.
Finalement, si vous aller à Bear vous risquez d’attraper de méchants coups de soleil, de rencontrer des chicas au bar ou au bowling et de croiser des pros comme Johnny Miller et Simon Chamberlain.
Texte et photos par Jean-Simon Beaudry, envoyé spécial